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 l'auteur

Bertrand Hugues


 
3, rue Visconti
75006 Paris
 
www.bertrandhugues.com
 
 
Né le 1er octobre 1967
À Chartres
 
Exposition Blin/Hugues
6 novembre - 5 décembre 2020
à la galerie Eric Mouchet
45 rue Jacob
75006 Paris
www.ericmouchet.com
 
Galerie Univer
6 Cité de l’ameublement
75011 Paris
http://www.galerieuniver.com/
 
Galerie Berthet-Aittouares
14 rue de Seine
75006 Paris
https://www.galerie-ba.com/
 
Galerie Parallax
3 rue des Epinaux
13100 Aix en Provence
https://galerieparallax.fr/

 

Voir également cet article
sur l'Atelier Fresson

 

 

 

 

 

Bertrand Hugues,
photographe du végétal

 

bertrand hugues
©bertrand hugues

Dans une interview ancienne sur galerie-photo datant de 2002, vous présentiez votre travail à la chambre 4x5" sur les végétaux. 18 ans ont passé. Vous travaillez toujours des images à partir des végétaux. Qu'est-ce qui a changé, qu'est-ce qui n'a pas changé ?

Si mon sujet n’a pas changé, ma façon d’aborder le végétal a évolué. Une troisième dimension s’est imposée petit à petit et une certaine affinité pour l’illustration « surréaliste » m’a fait entreprendre des compostions plus abouties. Je ne me voyais pas aborder la couleur sans cette étape.

tirage fresson
©bertrand hugues

Dans une exposition à venir très bientôt, vous présentez des tirages au procédé Fresson. Pourquoi ce choix ?

Le choix du procédé Fresson pour ma prochaine exposition à la galerie Eric Mouchet « Seconde Nature » (du 6 novembre au 5 décembre) émane d’une proposition d’Eric Mouchet. Après avoir vu mes premiers tirages Fresson quadrichromes en 2017 il m’a proposé de travailler à partir des motifs primitifs des céramiques de Jacques Blin (1920-1995). Les patines, les tons nacrés et pastels des œuvres de Blin dialoguent incroyablement avec la palette pictorialiste du procédé Fresson. Ce fut donc comme une évidence.


Qu'est-ce aujourd'hui pour vous qu'une belle image ?

Je ne suis pas un artiste militant. Si une œuvre me plait elle touche à ma sensibilité.
Je crois à l’émotion qui se dégage d’une création, à l’harmonie et à la beauté pour ce qu’elles nous apportent.

fresson
©bertrand hugues

Comment avec-vous vécu le basculement de l'argentique au numérique ?

Je ne suis pas pro-argentique mais la chambre photographique, le film 4x5 inch, le tirage baryté ou le procédé Fresson correspondent à mon rythme de travail et au recul nécessaire dans ma façon de travailler. Le numérique peut parfois intervenir mais uniquement avant le tirage. J’effectue alors un scan du négatif pour faire une simulation des masques au laboratoire mais cela reste exceptionnel. Et puis il y a une pérennité que je dois à mes collectionneurs. C’est aussi une des raisons qui m’ont rapproché de l’Atelier Fresson.

bertrand hugues
©bertrand hugues

Est-ce que vous diriez que, globalement, l'image photographique a changé ?

Ce que l’on en a fait a changé. Je ne suis pas le mieux placé pour en parler puisque j’utilise plus encore qu’auparavant la photographie pour immortaliser une composition et ce avec le même procédé qu’il y a vingt ans.
Mais quand on regarde les filtres utilisés pour diffuser des images sur les réseaux sociaux on voit qu'on imite souvent des procédés anciens (cyanotypes, virages, sténopé, etc..). La photographie reste donc empreinte d’une certaine nostalgie.


©bertrand hugues

Dans l'exposition vous présentez vos images en rapport avec des photographies de céramiques. Quelle est la nécessité de cette association ?

Il s’agit plus d’une expérience que d’une nécessité. D’une opportunité même devrais-je dire.
L’image qui en découle résulte d’une approche différente. On ne part pas de rien ou d’éléments glanés au hasard lors d’une collecte à la campagne. Vous êtes confronté à un motif à partir duquel il faut développer une recherche. Pour certaines images j’ai employé la cire végétale afin de créer des formes biomorphiques dans mes compositions. J’ai également eu recours à des colorants pour d’autres images où l’élément liquide est présent. Toutes ces interventions viennent de recherches effectuées lors de mes précédentes séries en noir et blanc. Une sorte « d’art appliqué » en quelque sorte où l’on puise dans sa bibliothèque pour penser à transformer l’existant.

Vous êtes maintenant un photographe aguerri ; quels conseils donneriez-vous à un jeune photographe ?

Celui que Denise Colomb m’a donné quand je lui ai écrit il y a trente ans :
« Cher jeune collègue, vous êtes jeune et votre œil doit s’exercer. Allez voir les grands maîtres, travaillez, trompez-vous et trouvez votre voie ».


©bertrand hugues

 

   

 

dernière modification de cet article : 2020

 

 

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