Construire sa chambre
est-ce facile, est-ce une bonne idée ?
par Laurent Barthélémy
Introduction
Au départ, nous supposerons que vous êtes
intéressé(e) à la photo depuis un bon moment, que vous avez (ou
pensez avoir) fait le tour de ce que le 24/36 peut vous apporter.
Peut-être, plus simplement, voulez vous tâter d’autre chose, sans
renier votre <entrer ici le nom de votre 24/36 préféré>. A force de
fréquenter Galerie-Photo, vous commencez à sentir germer en vous
l’envie de faire des images en grand format, pour le contrôle des
perspectives ou pour le grand négatif… En fait, peu importe, disons
que vous souhaitez vous intéresser à autre chose que votre pratique
habituelle de la photo.
Après avoir fait un tour d’horizon du marché,
vous êtes arrivé à la conclusion que les chambres sont chères, et
que, si l’on compare leur simplicité à la complexité du moindre
« Digitruc », le prix semble un tantinet exagéré. Le prix des
chambres d’occasion semble déjà plus abordable, mais, encore une
fois, finalement assez élevé pour des appareils aussi rustiques. A
moins que le démon du bricolage, du « je l’ai fait moi-même », ne
vienne vous chatouiller jusque dans votre studio…
Toujours est-il que vous avez commencé à
"surfer" sur la toile, et vous découvrez les sites de quelques
fondus qui font leurs appareils eux-mêmes, qui disent que c’est
facile, qui éventuellement partagent ou vendent leurs plans…
Attention, il est peut-être encore temps de reculer, retournez vite
sur Galerie-Photo !
Trop tard, vous vous êtes fait prendre ! Les
plans sont arrivés hier, dans votre boîte à lettres. Vous les
parcourez avidement et dans tous les sens, et cela semble
effectivement très faisable ! Vous prenez donc la ferme décision de
construire votre chambre grand format, en bois et à l’ancienne.
Approvisionnements
La première tâche qui vous attend, c’est de
vous fournir en matériaux (nous supposerons que vous disposez de
l’outillage de base du menuisier, que vous savez vous en servir
"raisonnablement"). Un tour au magasin de bricolage du coin vous
montre qu’il y peut-être "tout ce qu’il faut", mais manifestement
ces gens là n’ont pas lu votre liste de courses avant d’affirmer
cela ! Le bois de qualité, dans les échantillonnages nécessaires et
d’une essence qui vous plaise ne se trouve pas aussi facilement que
cela ! Si vous achetez ce que vous trouvez (ne rougissez pas, je
n’ai pas procédé autrement !), sachez qu’il va vous falloir choisir
ensuite entre transformer l’essentiel de vos emplettes en copeaux et
poussière, ou adapter le plan à vos bouts de bois.
Une fois les matériaux acquis, vous êtes prêt à
commencer, du moins si vos plans sont assez précis et si vous savez
déjà quels éléments du commerce vous utiliserez pour votre chambre.
Au minimum, les châssis viendront de la boutique du coin, il serait
donc préférable de les acheter dès maintenant car vous en aurez
besoin pour construire le dos aux bonnes dimensions. Si vous
souhaitez acheter aussi le soufflet, essayez de le trouver dès
maintenant, vous éviterez des adaptations difficiles plus tard (à
titre indicatif, les plans de Jon Grepstad mentionnent un
encastrement de soufflet de 160 mm au carré, précisent qu’un
soufflet Cambo fait 162 mm, mais ne parlent pas du nécessaire jeu
fonctionnel nécessaire, ni de l’ouverture centrale du soufflet, avec
sa chicane d’étanchéité à la lumière. Si j’avais eu ce soufflet dès
le début, alors j’aurais adapté les corps pour un encastrement plus
serré de cette chicane.)
Il est également temps de décider si vous
utiliserez des planchettes porte objectif "maison", ou si vous les
achèterez toutes faites. Dans le second cas, il serait judicieux
d'en acquérir au moins une au standard qui vous intéresse, ou de
vous en faire prêter une le temps de prendre quelques mesures. (Tout
comme pour le soufflet, si j'avais eu une planchette Sinar dès le
début de ma construction, je n'aurais pas "ruiné" un corps avant
presque fini en voulant y pratiquer l'entaille nécessaire au passage
de la lèvre de la planchette).
Si vous avez tous les éléments que vous comptez
acheter, si leurs dimensions sont celles prévues au plan, et si vous
avez trouvé les pièces de bois dans les dimensions proposées par le
plan, vous être prêt à commencer la construction. Dans le cas
contraire (surtout si les échantillonnages de bois ne sont pas ceux
prévus), il est hautement préférable de redessiner les parties du
plan qui vont être affectées par les changements, ce qui vous
évitera des erreurs funestes. Ce qui est critique en l'occurrence,
c'est surtout de vous assurer que les dimensions de pièces qui
doivent être collées ensemble ou qui doivent s'ajuster étroitement
soient toujours d'actualité. Dans le cas contraire, l'étanchéité à
la lumière de votre chambre risque d'en pâtir sérieusement.
Les pièces les plus délicates à construire ont
été, dans mon expérience, les blocs de support des standards, qui
ont finalement été réalisés en métal car le bois ne me satisfaisait
pas pleinement. Le dos spring back n'a pas été une difficulté
majeure, même s'il est préférable d'ajuster toutes les pièces "à
blanc" autour d'un châssis standard.
Les points délicats
Les points délicats que j’ai rencontrés dans la
construction d’une chambre en chêne ont été essentiellement dus aux
changements des échantillonnages sans avoir redessiné tous les
plans, et au fait que j’ai fait les standards en bois et non en
métal + bois comme sur les plans d’origine.
Les changements de dimensions des pièces de
bois utilisées par rapport aux plans de Jon Grepstad m’ont conduit
dans un premier temps à essayer de parvenir aux mêmes dimensions que
les siennes, en utilisant la défonceuse pour « extraire » de pièces
brutes les mêmes profils que les profils composites obtenus en
collant des pièces plus petites. Dans un bois comme le chêne, dont
le grain est relativement grossier, cela cause beaucoup de soucis
car le bois éclate facilement dès que l’on descend dans les
dimensions, et l’on rencontre en plus les problèmes de guidage de la
défonceuse sur ces pièces de petites dimensions (je n’avais alors
pas réalisé de table pour la défonceuse, ce qui aurait pu régler une
partie des problèmes). J’ai dont redessiné les corps pour les
adapter aux échantillonnages utilisés, le but étant de retirer le
moins de matière possible pour obtenir les ajustements. J’en ai
profité pour recalculer les dimensions en fonction du soufflet Cambo
et de la planchette Sinar que j’utilise. Les corps sont construits
en tasseaux d’épaisseur 9, le soufflet a un cadre de 162, je me suis
réservé 2 mm de jeu donc cela donne une dimension externe des corps
de 162 + 2 + 2 X 9 = 182.
Dessin des corps avant et arrière en coupe :
Coupe corps avant
Coupe corps arrière
Dans les tasseaux du corps arrière, j’ai
pratiqué une entaille de 9 mm de large et de 4 de profondeur,
destinée à accueillir la feuillure du dos. A la réflexion, je pense
que j’aurais pu me passer de cette rainure, dans la mesure où il
suffisait d’ajuster les dimensions du dos en conséquence.
Pour les deux corps, les quatre tasseaux sont
coupés d’onglet à 45°, l’ajustement précis de l’angle et de la
longueur ont été faits en reprenant à la défonceuse les quatre
pièces en même temps (les pièces sont collées au double face sur une
pièce de médium) avec une fraise à 45° et un té de guidage. Ils sont
collés ensemble et sur un carré de contreplaqué de 8mm qui les
consolide et forme la trappe à lumière. Ce carré aurait été mieux
ajusté si j’avais disposé du soufflet plus tôt afin que son
évidement central soit adapté à la lèvre du souffle Cambo (une
ouverture centrale de 120 mm au carré accueillerait exactement la
lèvre d’étanchéité du soufflet). Ce n’est pas forcément critique,
mais cela serait sans aucun doute plus satisfaisant.
D’ailleurs, si les choses étaient à refaire, je
pense que j’utiliserais plutôt un contreplaqué « marine » de 4 mm
(vendu en magasin de modélisme) et que j’aurais pratiqué une rainure
dans les tasseaux pour encastrer ce contreplaqué et rendre le
collage plus solide et l’étanchéité à la lumière meilleure.
proposition de corps avec CTP4
L’assemblage des corps doit se faire en
assurant leur planéité, ainsi que leur géométrie. Pour la géométrie
(garantir que le carré n’est pas un losange), le plus simple est de
mesure les diagonales, en déformant l’ensemble pour assurer leur
égalité. Pour la planéité, le plus simple est de poser l’ensemble
sur une coin d’établi bien plan (pensez à le protéger contre les
coulures de colle) et de poser un poids sur l’ensemble. Les
collages ont été faits à la colle époxy (Araldite 30 minutes),
parfois Polyuréthanne (mais l'expansion de la colle n'est pas
réellement utile pour cette application et sa faible cohésion plutôt
un handicap, et à l'occasion vinylique (colle blanche de menuisier,
dans sa version "rapide"). Si c'était à refaire, je pense que
l'époxy serait la seule colle utilisée, car elle cumule tous les
avantages des autres et ajoute les siens propres.
Photo : collage en cours
Le dos est construit autour d’un carré de
contreplaqué de 8mm récupéré (pas très joli d’ailleurs, un CTP de
4mm « marine » serait préférable et plus discret, ou alors une
construction en pièces massives collées bord à bord, la rigidité
serait suffisante en raison des pièces de la trappe à lumière et de
celles accueillant le châssis). La trappe à lumière est faite de
quatre tasseaux assemblés d’onglet et aux dimensions intérieures de
la feuillure du corps arrière.
La rainure de calage du châssis (destinée à
accueillir la trappe à lumière du châssis) a été faite sur le
contreplaqué avant toute autre opération, avec une fraise de 3 mm et
deux butées de longueur. L’ouverture de 4 X 5 pouces se fait à la
défonceuse avec la même fraise et en utilisant quatre règles pour
guider la machine. Le réglage est plus long que l’usinage, même si
on ne découpe pas toute l’épaisseur en une seule passe, mais le
résultat est finalement satisfaisant.
Photo : montage de guidage de la défonceuse
Les pièces
métalliques de la chambre proprement dite ne posent pas de problèmes
particuliers, si du moins vous prenez la précaution d’utiliser un
étau et des cales pour les pliages. Attention, le laiton ne
supportera pas d’être déplié si un pliage est raté… Il vaut mieux
vérifier avant de plier. On évite les marques et interposant un
petit morceau de bois dur entre le marteau et la pièce et des mors
doux (un bout de cornière aluminium ou de « nez de marche » du même
métal fonctionne très bien, ne coûte pas cher, et peut se changer
quand il est trop fatigué). La finition se fait avec un peu de
papier de verre très fin (400 ou plus fin) puis de la pâte à polir
ou, pour les plus fainéants, avec un feutre à polir monté sur une
petite perceuse.
Le mécanisme
« spring back » est réalisé conformément au plan, le porte dépoli
est construit autour d’un contreplaqué de 4 et de cales d’épaisseur
en laiton de 8/10°, l’ensemble donnant la cote de distance entre le
plan d’appui du porte dépoli et la face du verre égale à la distance
plan d’appui du châssis et plan du film. Il reste nécessaire de
contrôler cette cote avant d’espérer avoir une photo nette.
Les ressorts de
rappel du dépoli, qui servent en même temps de ressorts d’appui du
châssis, sont pris dans les « baleines » en inox de vieux balais
d’essuie-glace, mais je dois encore revoir cette partie de la
conception, car les ressorts ne sont pas assez puissants à mon goût
et laissent de plus glisser le porte dépoli.
le dos spring back (montrant les limitations)
On voit bien sur la
photo avec un châssis engagé que les ressorts arrivent en limite de
leur capacité.
Un mécanisme comme
sur ma Tachihara serait sans doute beaucoup mieux, mais un peu plus
complexe à réaliser.
mécanisme Tachihara
Enfin, les finitions
des pièces en bois ont été faites avec un ponçage au papier de verre
fin (220 ou 400) et une couche de vitrificateur à parquets (recette
essayée sur des bateaux modèle réduits navigants, sans aucun souci
sur le long terme).
la première photo !
Conclusion
Du point de vue du budget, la construction
d'une chambre en bois ne peut être que difficilement rentable (sauf
peut-être si vous êtes décidé à tout faire vous-même, y compris le
soufflet qui est un poste de dépense majeur). Ma chambre m'est
revenue à un peu plus de 200 € sans optique et sans châssis, ce qui
m'aurait permis de m'offrir une Cambo d'occasion pour un prix à peu
près similaire.
Objet |
Prix |
% |
Commentaires |
Inserts |
6,00 € |
1% |
Pour au moins 2 constructions. |
Laiton |
10,00 € |
2% |
Estimation, je n'ai pas eu à tout acheter car j'avais du
stock. |
Boutons filetés |
10,00 € |
2% |
Pour au moins 2 constructions. |
Visserie |
15,00 € |
3% |
Estimé |
Contreplaqué |
16,00 € |
4% |
Pour
au moins 4 planchettes de 140 X 140 en Ctp de 4. Le Ctp
de 8 a été récupéré |
Dépoli |
20,00 € |
4% |
D'occasion |
Bois |
30,00 € |
7% |
Pourrait être 15 €, la différence est en sciure et en
bois pour le barbecue. |
Plans |
30,00 € |
7% |
Commandés à Jon Grepstad |
Châssis |
50,00 € |
11% |
D'occasion |
Soufflet |
108,00 € |
24% |
D'occasion. Soufflet Cambo en parfait état |
Optique |
150,00 € |
34% |
Xenar 210 sur Compoound, avec une planchette Sinar. |
Total |
445,00 € |
100% |
|
Si l'on inclut dans ce prix de revient les
outils éventuellement nécessaires (une défonceuse "de base" vaut
75€, un modèle de qualité 200 et plus), le bilan penche même
franchement du côté d'un achat d'occasion.
Du point de vue du temps passé, le temps de
construction ne sera pas consacré à la photo… Ceci est à tempérer
par le fait que, en fonction de votre situation personnelle, ce
temps ne sera pas forcément pris sur le temps consacré à la photo
(les jours pluvieux, ou les soirées d'hiver peuvent être
rentabilisés)
Reste que l'aventure peut vous tenter pour le
plaisir de faire quelque chose de différent, pour la fierté du " je
l'ai fait moi même".
test springback
Les principes adoptés dans le plan de Jon
Grepstad sont bons, même si des adaptations peuvent être nécessaires
en fonction des pièces que vous vous procurerez. En particulier les
"connecteurs de corps" qui séparent bien les corps avant et arrière
de leur support et peuvent éviter des déboires si un perçage n'était
pas exactement réalisé à la bonne position ou avec un angle qui ne
soit pas parfaitement perpendiculaire au corps.
La chambre ainsi réalisée est utilisable, même
si les mouvements sont un peu "basiques" (le réglage
bascule/décentrement n'est pas séparé, donc il faut un peu de doigté
pour les ajuster proprement). Le dos ne me satisfait pas pleinement,
car le porte dépoli a tendance à sortir de ses ressorts, et à
coincer un peu lors du retrait du châssis. Un petit ponçage des
côtés devrait suffire, en ajoutant un "poil" de jeu. L'étanchéité à
la lumière est bonne, le soufflet Cambo y est pour beaucoup.
Si c'était à refaire, je simplifierais le dos
pour rapprocher cela d'une "Misura". Je conserverais probablement
les décentrements verticaux à l'arrière, essentiellement parce que
cela permet de simplifier le rangement (une alternative serait
d'avoir des corps avant et arrière dissymétriques et un
soufflet pyramidal, afin de permettre de décentrer le corps avant
vers le bas pour remplacer l'absence de décentrement arrière).
détail du corps arrière
Les bonnes adresses
Informations
Le site de Jon Grepstad (en Anglais, avec des
références vers d’autres sites utiles) :
http://home.online.no/~gjon/
Un site sur la construction d’une chambre 8/10
:
http://www.artm-friends.at/rm/foto/lf-cameras.php
Fournisseurs
(Ci-dessous les fournisseurs que j’utilise pour
mes emplettes, publicité gratuite)
L'Octant : laiton, visserie laiton et inox,
tarauds inhabituels (1/4 de pouce pas Kodak entre autres). 17 rue du
Printemps, BP21005, 67451 Mundolsheim Cedex. Le catalogue est vendu
quelques Euros.
Otelo (catalogue gratuit, pas de minimum de
commande mais participation aux frais en dessous d'un seuil) :
boutons à vis, outils pour le métal.
www.otelo.fr
HM diffusion : outillage à bois de haut de
gamme. Catalogue gratuit sur demande :
www.hmdiffusion.fr
A Paris, fournisseurs de métaux sous
différentes formes, outillage pour métaux, quincaillerie…
Tartaix, 13, rue du Pont aux choux / Paris
3ème
Weber Metaux : 9, rue du Poitou / Paris 3ème
L’outillage
Je ne mentionne que ce qui ne fait pas
forcément partie de la boîte à outils du bricoleur, ou ce qui mérite
un commentaire.
Indispensables
- Des serre-joints : autant que possible,
empruntez-en quelques uns au besoin.
- Une presse pour cadres (même un modèle
économique) pour serrer correctement les pièces à assembler
d’équerre. (A noter que cela s’applique aussi aux standards si vous
remplacez le côté manquant par une cale de la bonne longueur).
- Une scie à onglets. Idéalement une scie
d’encadreur, mais le prix peut faire frémir. Evitez les modèles
économiques qui ne couperont pas droit. On peut s’en passer si l’on
a une défonceuse.
- Un (des) bon(s) tournevis : si votre visserie
est en laiton, oubliez la visseuse électrique. Si une vis casse dans
une pièce presque finie, c’est dur pour le moral. Pour éviter cela,
utilisez un tournevis à main, faites un avant trou, vissez d’abord
une vis en acier de la même taille que la vis finale, et pensez à
suiffer chaque vis.
- Un bon ciseau à bois bien affûté, pour
retirer les bavures de colle essentiellement.
Utiles
-
Une défonceuse : outil merveilleux, précis, doux… Peut
remplacer toutes les scies du monde, la boîte à recaler, le rabot…
-
Quelques fraises : au moins une droite de petite taille (pour
la rainure de la trappe à lumière du dos, et l’ouverture de dos) et
une à 45° pour ajuster les coupes d’onglet.
-
Des tés de guidage pour la défonceuse : à faire vous-même,
c’est fou tout ce que l’on peut faire avec.
-
Une table de défonceuse : à faire vous-même (voir
bibliographie), cela vous simplifiera grandement la vie pour les
petites pièces.
Bibliographie
La défonceuse : Tome 1 de Bruno Meyer
Langue : Français Éditeur : Martin Média (1 décembre 2003)
Collection : Les guides d'atelier Format :
Broché - 80 pages ISBN : 2911616928
Dimensions (en cm) : 21 x 1 x 21
La défonceuse : Tome 2 de Bruno Meyer
Langue : Français
Éditeur : Bricodif (1 mars 2004)
Collection : Les guides d'atelier
Format : Broché - 80 pages
ISBN : 2907769073
Dimensions (en cm) : 21 x 1 x 21
Travaux à la défonceuse
de Jackson et Day
Langue : Français
Éditeur : Maison rustique (14 janvier 1999)
Collection : Les Guides du bois
Format : Relié - 128 pages
ISBN : 2706606282
Dimensions (en cm) : 2 x 19 x 27
et aussi...
La défonceuse montée en fixe
Bruno Meyer
Editions de la Canopée
ISBN 2-9517093-0-7
Building a large format
camera / Jon Grepstad
dernière mise à jour : octobre 2005
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