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l'auteur

Eric Chenal


 

Né en 1966, marié et père de trois enfants
 vit à Yutz (Moselle) travaille au Luxembourg
2013 indépendant spécialisé dans le portrait
le reportage et la photographie d’architecture 2003
2012 : photographe associé de Blitz Agency
1990 - 2002 : enseignant en lycée professionnel
conseiller financier, responsable d’entreprises spécialisées
dans le détachement et le recrutement de personnels spécialisés
1989 : Maîtrise d’Administration Economique et Sociale (Université Nancy II)
contact@ericchenal.com
 www.ericchenal.com
mobile : +352 691 28 28 48

 

Eric Chenal - white inside

 

 


©Eric Chenal

 

 

Comment êtes-vous venu à la photographie ?

Tardivement, après avoir passé une partie de ma vie professionnelle au développement d’activités de détachement et de recrutement de personnels, j’ai intégré une agence photographique comme responsable commercial. Dix-huit mois après mon arrivée, je suis devenu photographe pour des raisons économiques ; Les impératifs financiers m’ont distribué dans un rôle que j’ai eu du mal à assumer par crainte d’apparaitre comme un imposteur, c’était il y a dix ans.

 


©Eric Chenal

 

 


©Eric Chenal

 

 

Quels sont ces lieux que vous photographiez ?

Six lieux dédiés à l’art contemporain situés en Lorraine (Pompidou Metz, FRAC, Synagogue de Delme) et au Grand Duché de Luxembourg (MUDAM, Casino, Centre d’Art Dominique Lang) parcourus en l’absence d’œuvres d’art, entre deux expositions.

 


©Eric Chenal

 

 


©Eric Chenal

 

 

Qu’est-ce qui vous intéresse là-dedans ?

Au départ, la volonté d’approcher le monde de l’art contemporain en proposant de réaliser des images d’espaces muséaux avec les acteurs de leurs transformations (techniciens, commissaires...). Une démarche documentaire rapidement balayée pour me permettre de découvrir pleinement ces lieux de retrait et de les contempler délestés de leur dimension fonctionnelle. Ce qui m’intéresse dans ce travail, c’est aussi l’occasion renouvelée d’exprimer l'entre-deux, la transition, la suspension.

 


©Eric Chenal

 

 

Diriez vous que vous faites avec cette série de la photographie d’architecture ?

Oui, si on considère que la motivation première de l’architecte, c’est d’offrir avec le bâti une expérience singulière avec la lumière... la découverte de la lumière comme présence dans le dépouillement l’emporte sur l’illustration du jeu savant des volumes.

 

 


©Eric Chenal

 

   

 

 

La représentation du blanc vous intéresse-t-elle particulièrement ?

Comment parler du blanc alors que ce qui m’a été donné de voir c’est une variation incessante de nuances ? Tout ce temps passé à photographier des formes «white cube» de jour et parfois de nuit, m’a permis d’esquisser le contraste contenu de deux pôles : un blanc qui brasse toutes les couleurs et un noir qui les absorbe.

 


©Eric Chenal

 

 

Quelles sont vos références en photographie ?

Multiples car mon activité photographique est hétérogène et parce que je suis profondément curieux de l’art et la manière. C’est à Cartier Bresson que je dois mes premiers émois photographiques et aujourd’hui je crois reconnaître dans l’instant décisif avant tout la qualité de présence du photographe totalement rassemblé dans ce qu’il est.

Chez les portraitistes, Avedon est un formidable marqueur : la force de ses compositions de groupes, son rapport au sujet, il suffit de lire par exemple le désarroi qui est le sien lorsqu’il rencontre Renoir pour mesurer la puissance de ce medium dans la vertigineuse connaissance de soi. Dans l’impératif éditorial, je suis un fan du travail de Patrick Swirc ; c'est un sorcier de la couleur d’une rare élégance. J’aime beaucoup les images et les aventures partagées d’Alec Soth qui considère que la créativité d’un photographe se mesure également au chemin unique qu’il construit pour être un artiste. L’intelligence de Taryn Simon, son inscription dans le monde de l’art contemporain forcent mon admiration. Il y en a tant d’autres références, mais si je dois ne citer plus qu’un seul contemporain, Eric Poitevin représente l’exigence de la photographie incarnée, il est le maître de la forge.

 


©Eric Chenal

 

 

Avec quel appareil ont été faites ces images ?

Pour cette série, j’ai travaillé pendant deux ans avec un Alpa Max, deux digitar (43mm / 72mm) et un P25+, matériel que j’ai revendu en juin. Ce bel outil présentait tous les avantages, mais le sentiment d’urgence à se montrer est passé. Maintenant, je dois aller à l’essentiel, m’alléger d’une certaine manière, j’utilise donc le reflex avec optique à décentrement pour répondre principalement aux attentes commerciales et je me déplace avec une Toyo 810 acquise récemment lorsque le besoin d’expression personnelle se fait impérieux. Deux sacs à dos doivent dorénavant être suffisants...

 


©Eric Chenal

 

 

dernière modification de cet article : 2013

 

 

 

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